Nancy-Amsterdam j11: Pays-Bas / Amsterdam

La circulation cycliste est tellement dense qu’elle a beaucoup de points communs avec la circulation routière, comme: file pour se préparer à tourner, ralentisseur pour vélo, bien rouler droit, ça ne rigole pas. Ils utilisent souvent la sonnette, c’est speed, mais pas agressif.

Il y a des oiseaux que je ne vois presque jamais, comme ici des espèces de poules d’eau.
Les pigeons de ville sont peu fréquent, il y a ici des sortes de petits corneilles, des canards et des mouettes.
Les corneilles.
Un des deux bacs (gratuits) pour relier Amsterdam nord (où je dors) et sud. Certains ont des minis voitures (type sans permis) pour pouvoir utiliser ces bacs.

Amsterdam nord est dans mon coin très résidentiel, malgré que ce soit cosy et fasse penser à l’île de la cité à Paris je ne vois pas de marque ostentatoire de richesse.  Peut être que les riches bling bling ne s’imaginent pas sans une grosse voiture, ce qui ne serait pas pratique dans ces rues étroites.

Amsterdam Nord.
Une tour avec un étage rotatif, et dessus, quatre balançoires (2×2) qui peuvent monter (l’une est en haut et l’autre en bas). (Cliquer pour agrandir).
En me perdant je suis tombé sur ce quai et cet aspirateur à touristes qui les fait passer du paquebot à l’hôtel directement, du pure hors-sol, bien plumés, bien cuits.
La bibliothèque principale d’Amsterdam. Du moderne, du design, du grand, mais avec du goût, de la chaleur et de l’ergonomie.
Une rue d’un quartier plus moderne. J’aime la variété des styles mais il y a une uniformité dans la rectangularité.
Intérieur d’une zone résidentielle. Ici aussi de la variété. Cette motivation à éviter l’uniformité se ressent un peu partout.
Vue d’un quai.
En cherchant une table à pique-nique en plein centre, je suis tombé sur des tables sous un bâtiment (on voit le haut de la table derrière la haie). J’ai demandé à un résident cordial qui m’a dit que c’est réservé aux résidents, que même ici il peut y avoir plein de touristes et du coup ils sont à cran pour se défendre. Amsterdam a lancé il y a quelques années un appel au tourisme (pour des problèmes de fric) mais ils sont dépassés maintenant.

La météo est franchement pénible pour repartir: le vent est contraire et parfois de la pluie. Faire toute la préparation de départ sous la pluie, je ne me sens pas, déjà comme ça j’ai de l’humidité à droite à gauche. De plus ici il y a facilement des vents plus fort qu’annoncé, j’ai vu ça à l’aller, il suffit d’une rafale pour me freiner fortement, je relance et paf une autre rafale, trop dur. Du coup j’ai étudié comment rentrer: avion ou train. Après quelques heures d’étude (avec le vélo et les affaires ça complique tout) je choisi le train par relativement petits sauts. Je pourrai toujours compléter par du vélo si ça coince. Le coût sera similaire mais ça sera moins risqué que l’avion où il suffit que je n’arrive pas à dévisser une pédale ou le guidon ou autre pour que tout échoue. Je pense partir mercredi.

Au camping j’ai des voisins Hollandais, ils ont engagé la conversation et je leur ai dit pourquoi je venais. On a discuté des différences entre les deux pays. Ils m’ont dit que chez nous il y a des syndicats forts, que eux ils ont plus de travail mais moins de protections et plus de problèmes comme le burn-out. Je leur ai parlé de la corruption en France (là bas un politicien qui a trempé dans une affaire est éjecté de la vie politique) mais ils semblaient ne pas avoir conscience du problème en France et du bienfait que c’est pour eux d’en avoir moins. Aussi sa sœur qui est restée 3 mois en France a été marquée par la proportion de personnes d’origine africaine, et c’est vrai qu’ici il y a une proportion plus grande de blancs-blanc. Aussi pour le vélo ils pensent que la proximité entre les villes et la planéité du pays y sont pour beaucoup, mais pour le côté écolo ça ne leur saute pas aux yeux.

Ouf j’ai eu quelques petites heures de libre pour travailler sur mon projet de maths 🙂 Cette météo m’aura pompé tant de temps et d’énergie.