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Pain au levain : c’est bien plus facile qu’on ne le dit

mon levain

Il existe déjà beaucoup de ressources sur le pain au levain mais j’ai rarement vu cette information: il est difficile de louper son pain au levain. J’en fais depuis des années, des petites fournées (environ 2kg) et quelques fois plus grosses (environ 6kg), j’ai essayé beaucoup de choses et j’ai très rarement eu des déboires malgré mon laxisme et mes expérimentations (que je décris plus bas).

Alors pourquoi voit-on tant de recettes qui peuvent donner l’impression que c’est difficile ? Je pense que ça vient de quelques biais cognitifs comme le biais de complexité.

Le laissé allé qui ne pose pas/peu de problème

mon pain
  • Mettre de l’eau du robinet directement. L’eau contient du chlore qui est un désinfectant et a donc tendance à détruire le levain, mais en pratique je n’ai pas eu de problème (il n’y a probablement pas assez de chlore pour tout tuer).
  • Mettre de l’eau froide. On met bien le levain au frigo, il sera plus vigoureux avec de l’eau tiède et donc ça va temporairement un peu le calmer, mais ça va.
  • Faire un seul pétrissage. J’ai la flemme de pétrir plusieurs fois et je trouve que j’ai du (très) bon pain avec un seul, donc je pétris puis je mets en moules.
  • Laxisme sur les durées : on aura plus ou moins de travail du levain, mais tant qu’il a levé ça va. J’ai même connu un boulanger qui faisait du pain avec un très gros travail du levain qui rendait le pain assez acide, et il le vendait bien.
  • Quantité d’eau. J’ai toujours fait au pif et les variations peuvent être franchement importantes. L’élasticité obtenue par pétrissage quand il y a du gluten est certes bien agréable au touché, et c’est un indicateur d’un pétrissage suffisant, mais c’est tout, on peut faire du très bon pain avec une pâte poisseuse. Par contre l’eau a une influence sur la levée et une pâte ferme aura tendance à moins lever et surtout moins gonfler dans le four (mais ça va très bien quand même).
  • Oublier de fendre le dessus avant la levée : il s’ouvrira de manière moins pratique et moins esthétique mais ça va.
  • Laisser le levain longtemps au frigo (2/4 semaines). Il suffit d’un peu de levain encore vivant pour faire repartir la bête. Mais il m’ait arrivé de le perdre après des vacances.
  • Ne pas mettre d’eau dans le four : la flemme, je ne le fais pas, à la place je fais une pâte assez humide et j’humidifie bien le dessus après la mise en moule.
  • Congeler le pain : ça marche si bien pour le pain complet qu’il serait bien difficile de dire qu’il a été congelé.

Mes petits déboires

  • Oublier de prendre du levain chef. Erreur fatale :). Pour ne pas oublier je mets le récipient à levain à un endroit stratégique et avec le temps je n’oublie plus.
  • Contamination : en plein été, sous environ 30°C, ça a tourné (l’odeur ne laissait aucun doute), probablement un mauvais lavage des mains de ma part avant pétrissage. Une bonne habitude est de toujours sentir voir goûter. Le levain est vivant et on en apprend beaucoup en le sentant (odeur d’alcool = j’ai la dalle, odeur un peu aigre = j’ai bien mangé).
  • Panaris : il faut se laver les mains méticuleusement après pétrissage, j’utilise maintenant une brosse à ongle puis une brosse à dent pour la finition.

Vive l’expérimentation et la qualité

Vous pouvez mettre plein de sortes de farines, de graines, des amandes, noisettes, raisins etc. Il y a beaucoup de choses possibles et en général ça sera bien meilleur que ce que produit le boulanger moyen. Vous pourrez aussi diminuer le sel (surtout avec du pain goûteux) et ainsi prolonger votre vie. Vous pourrez acheter des ingrédients de qualité pour avoir du pain de luxe à moindre coût.

Moi aussi je le bichonne

Comme la plupart des personnes faisant son pain au levain, j’aime à faire des extras pour essayer de rendre mon levain heureux et avoir ainsi du meilleur pain. Par exemple je fait reposer l’eau pour que le chlore s’évapore ou encore je le nourris tous les jours (je parts de très petit pour que ça corresponde au temps inter-fournées sans avoir à jeter). Ais-je ainsi améliorer la qualité ? J’aime à le croire mais je suis loin d’en être sûr.

Montpellier -> Toulouse

Jour 1 : Montpellier -> Béziers, environ 100km

Je passe par la piste longeant la mer, c’est tellement agréable. J’ai un peu de vent de face mais il y a des nuages en début de journée. Je passe la nuit chez des amis, très chouette!

Cliquez sur les images pour agrandir.

Canal et étang, météo parfaite.

Au même endroit

Chemin près d’un canal, entre Agde et Béziers.

Jour 2 : Béziers -> Carcassonne, environ 80km.

La journée s’annonce chaude et je pars tard (9h). Je ne suis presque pas le chemin prévu pour les vélos car elle est trop cahoteuse. Il faut chaud et le soleil tape, mais j’ai un petit vent dans le dos bien aidant et je fais très attention à mon hydratation. Du coup je fais pas mal de départementales mais comme on est dimanche ça va. J’ai pris aussi beaucoup de petites routes désertes, parfois j’ai l’impression que l’humanité n’existe plus.

Des plantes grimpantes faisant des vagues sur tout un champs : elle recouvrent presque totalement les ronces.

La récompense de la montée. Je dirais que l’on devine les Pyrénées à l’horizon.

Autre point du vue du même somment.

Argens-Minervois

La circulation vers Carcassonne augmente, je finis par me trouver une petite départementale qui achève mes jambes mais m’éloigne des redoutables voitures.

Jour 3 : Carcassonne -> 25 km avant Toulouse

Je pensais faire 110km pour aller jusqu’à un camping près de Toulouse. Je me suis levé avant le soleil pour partir au levé du jour. Ma lampe frontale est super pratique d’ailleurs. Mais la fatigue de la veille n’était pas résorbée. De plus il y avait du vent de face vers 20km/h. J’ai des débuts de courbature, alors je m’arrête à mis trajet. De toute manière je pourrai arriver le matin à la bibliothèque de Toulouse puis aller au camping le soir, donc ça va bien comme ça. Je me traîne pour la fin du trajet, il faut dire que les véloroutes avec des cailloux, gravillons et racines bouffent de l’énergie sans pour autant avancer vite. Il ne fait pas trop chaud et il fait nuageux, ouf ça fait du bien.

J’ai prévu la suite : normalement après Toulouse je ne fais quasi que de la voie verte jusqu’à l’Espagne : Agen, sud du bassin d’Arcachon puis je longe la côte. Mais il faut encore étudier les campings sur le trajet. Ce n’est pas facile car il arrive souvent qu’ils cachent des tarifs spéciaux pour cyclistes (quand on arrive à trouver les tarifs!). Par exemple à Carcassonne j’ai payé moitié prix car j’ai demandé d’être proche d’une table et du coup elle m’a mis dans un espace spécial rando/vélo alors que j’avais déjà précisé que j’étais à vélo (et en plus j’avais la table, génial!).

Au petit matin, belle lumière, calme.

Près d’une écluse. Ça donne terriblement envie de voyager.

C’est beau.

Un chapelet d’écluses.

Castelnaudary

J’aime. Bel endroit où je passe quelques heures avant de rejoindre le camping.

J’ai enfin trouvé une carte des véloroutes et voies vertes, et c’est openstreetmap qui la fournie. Les organismes financés par l’état produisent plus des dépliants touristiques que des informations pratiques (c’est pourtant un des rôles de l’État).

Le camping où je souhaitais dormir, malgré que le site web indiquait qu’il était ouvert, était fermé! Déception à l’arrivée. J’envisage de squatter quand même le camping mais il y a des employés. Je trouve un autre camping à 23km fermé mais qui veut bien quand même de moi. Je fonce pour ne pas arriver trop tard, le grand repos de l’après midi m’a un peu remis. Du coup j’aurai peu à faire demain pour Toulouse.

Toulouse et fin

Au matin il y a une rosée équivalente à une pluie. Le linge que j’avais mis à sécher est plus mouillé qu’au départ. Dans la soirée, au vue de la météo j’avais réservé et payé un airbnb. Puis au matin il a cherché à se désister en demandant que ce soit moi qui annule (donc je n’aurais pas été remboursé et il aurait été probablement payé!). Bonne petite embrouille qui reste polie mais prise de tête. Après m’avoir affirmé qu’il n’arrive pas à annuler, je fini par lui dire que je vais ouvrir bientôt un contentieux et oh miracle il arrive soudain à annuler. Ouf problème réglé.

La météo prévoit de la pluie et pour ne pas remballer sous la pluie je devrais rester deux nuits. Énormément de camping ferme fin septembre, et la météo vers l’atlantique n’est pas géniale. Entre les deux plus une fatigue non résorbée j’abandonne, cette expédition est trop tardive. Retour en TER à Montpellier.

Un max de rosée…

Depuis la Haute-Garonne la piste est de bonne qualité, rien à voir avec l’Aude. Ici en ville, elle sert aussi de promenade piéton, très agréable.

Montpellier ? Narbonne à vélo

Jour 1 (2/8/2019) : Montpellier ? Beziers, 86 km

Trajet : Montpellier, piste vers Palavas, piste vers Sète par Villeneuve les Maguelones et Frontignan, Sète, Agde, et arrivée à Villeneuve Les Béziers au camping “Les Berges du Canal”.

Cliquez sur les images pour agrandir.

Le vélo au départ

La longue piste longeant la mer entre Sète et Agde.

Entre Agde et Béziers

Petit coin d’ombre avec table et chaise, ouf!

C’était un jour chaud (32°) et avec souvent un vent un peu opposé ou de face (environ 30Km/h), quasiment jamais d’ombre sur la route. En même temps le vent me rafraîchissait. Malgré mes boisson anti déshydratation un mal de tête grandissait de plus en plus. J’ai pris la route un peut tard (vers 6h40, j’avais mal mis le réveil) et je suis arrivé exténué à 15h. Je n’avais même plus la force de prendre une douche et me baisser me lançait très fortement à la tête. Heureusement mon emplacement était à l’ombre et j’ai pu me remettre petit à petit. Il faut vraiment que je réduise les étapes par forte chaleur. Je m’aperçois qu’un bidon au cadre est indispensable en cas de forte chaleur, car il est conseillé de boire souvent plutôt qu’un gros paquet d’un coup. Les bananes c’est vraiment bien comme en-cas sportif. Le soir je mange 1L de soupe bio et des abricots, bon reconstituant. Malgré que je reste deux jours je dois garder le rythme et je me couche à la tombé de la nuit, je commence à dormir tente ouverte (encore heureux je n’ai pas eu de bestiole). Malgré tout ça je suis content, vive l’aventure et le sport!

Jour 2 : repos à Béziers

Je reste à Béziers, j’ai besoin de repos et ils ont une super bibliothèque avec sale d’étude et la clim, ouf!

Jour 3 : Béziers -> Narbonne

Mon plan d’aller à Carcassonne avec une étape à Narbonne car la chaleur est très dur.

Ça devait être une étape facile mais le trajet que j’avais préparé n’était pas bon, les petites routes n’existaient plus et je me suis retrouver à m’enfoncer dans des marais séchés espérant rejoindre un bon chemin que je voyais sur google satellite. Mais le chemin avait disparu aussi, fermé par une barrière (sans doute un propriétaire qui a décider d’arrêter le passage par son terain). Résultat le temps passait, la chaleur augmentait et à pied avec des herbes jusqu’au hanches ce n’est pas génial. Ça plus le vent c’était dur. J’ai trouvé un endroit pour faire une grosse pause avec hamac, mais les pins parasols ne protège pas bien des UV -> coup de soleil…

En repartant la route que je comptait prendre était surchargée, alors j’ai choisis une voie vaguement cyclable mais qui passait par des détours et des côtes, qui, additionnés à la chaleur, le béton/bitume et mon coup de soleil m’ont achevé. Jocker train -> maison.

En conclusion

Les fortes chaleurs c’est l’enfer pour le cyclotourisme :

  • Il faut se lever super tôt, ranger dans le noir, pour partir le plus tôt possible.
  • Quand on arrive au camping on se douche et lave ses habits, mais après on transpire encore alors il faut se relaver ainsi que les habits du soir!
  • La chaleur fatigue, même bien hydraté.
  • L’ombre n’est plus une zone de rafraîchissement mais juste de repos. Le corps continue de souffrir de surchauffe.
  • Il fait trop chaud dans la tente pour s’endormir, il faut laisser ouvert ou dormir en hamac quand c’est possible.
  • Une fois à destination il faut trouver un endroit où se réfugier car en général on est naze, recherche de clim etc, ce n’est pas marrant.

J’aime ces jeux

Sur la communication

  • Le théâtre improvisé: on décide chacun d’un personnage et on improvise. C’est très drôle d’inverser les rôles par rapport à la vie réelle. Pour décider des rôles on peut écrire des situations sur des petits papiers puis on tire au sort.
  • Le théâtre forum: on discute d’un problème entre individus et on fait des scènes improvisées pour expérimenter des situations.
  • Le jeu du médiateur: Comme le théâtre improvisé avec en plus que l’un des rôle est un médiateur qui essaie de faire au mieux son travail.

Sur le mensonge et la manipulation

  • Le jeu (de carte) le “loup garou”
  • Le jeu de carte “le menteur”

Autre jeux marrant, mais moins

Sur la guerre et le commerce

Le jeux d’échec: être efficace à tout prix, au mépris de l’autre.

Sur l’urbanisme

Sim-City

Inventer des combles

En fait, l’idée est de faire des doubles sens rigolos, par exemple:

  • Le comble de l’écrivain: Avoir l’angoisse de la page blanche et en faire toute une histoire.
  • Le comble du charcuter: Être un vrai cochon.
  • Le comble du maçon: Être prisonnier et faire le mur.